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Guerre à Gaza: Les médias français du côte d'Israël... Pourquoi ?

Le professeur spécialiste en médias et communication, Sadok Hammami, estime que les médias français et occidentaux, en général, ont adopté plusieurs options pour traiter les événements à Gaza et l'opération "Déluge d'Al-Aqsa". Selon le cadre général en France et en Occident, le Hamas est classé comme un mouvement terroriste, plutôt que comme un mouvement de résistance et de libération nationale.

Lors d'un intervention téléphonique dans la rubrique "Hell Eneddoussi" (ouvrons le dossier), il a souligné que l'attaque du "Bataclan" à Paris avait été utilisée comme un levier, pour provoquer chez le public un amalgame et un parallélisme avec ce qui se passe dans les territoires occupés. Il a, également, souligné que la propagande israélienne pousse à une assimilation du Hamas à l'organisation terroriste Daech.

Selon l'intervenant, les médias français utilisent ausdi un autre cadre qu'il qualifie d'astucieux, en comparant ce qui se passe aujourd'hui à ce qui est arrivé aux Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette approche renoue avec l'idée que les Juifs sont les éternelles victimes, sans tenir compte des véritables contextes des événements. De plus, les rédactions en France considèrent que cette interprétation est une justification.

La troisième approche adoptée par les médias français dans le traitement des événements en Palestine occupée est de chercher à se conformer aux tendances de l'opinion publique. Un sondage a, d'ailleurs,  révélé la sympathie des Français envers Israël.

Hammami souligne, également, que les médias français sont préoccupés par la défense de leurs intérêts économiques et idéologiques et qu'ils ne peuvent donc pas entrer en conflit avec les tendances de l'opinion publique.

Aussi a-t-il déploré l'absence de politiques et d'industries arabes pour s'adresser à l'opinion publique occidentale.